-?- Oblitération mécanique d'Alsace et de Loraine | |||
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En 1918 l'Alsace et la Loraine sont à nouveau françaises. Les timbres postes utilisés sont identiques aux timbre français de l'époque. Par contre, les marques postales resteront pendant quelques temps différentes du reste de la France. C'est aussi le cas des oblitérations mécaniques.
La ville emploie une machine à oblitérer allemande. Cette machine appelé Universal Stempelmachine, a été mise en service en 1911 à l'époque de l'occupation de l'Alsace par les allemands. Le timbre à date est assez petit et très caractéristique. A la fin de la guerre seul les villes de Strasbourg et de Mulhouse ont continuées à utiliser cette machine.
Le bloc dateur est sur deux lignes. Sur la première ligne ne figure pas l'heure et la minute de levée mais un intervalle d'heure pendant lequel s'est déroulé l'opération de levée. La deuxième ligne indique le jour, le mois et l'année. Notez que jour et mois ne sont pas séparés par un point. Enfin un chiffre (2 dans la reproduction ci-dessous) désigne le quartier. Le timbre à date est accompagnée de lignes droites ou d'une publicité.
Timbre mécanique de Strasbourg
sur carte postale à destination de Paris
Affranchissement de 10c composé de deux 5c orange semeuse fond
plein n°(158)
La ville emploie un timbre mécanique assez petit ressemblant à celui de Strasbourg qui est produit par la même machine à oblitérer (voir le chapitre consacré à Strasbourg pour plus d'informations). Le bloc dateur est sur deux lignes. La première ligne indique le jour, le mois et l'année. Sur la première ligne ne figure pas l'heure et la minute de levée mais un intervalle d'heure pendant lequel s'est déroulé l'opération de levée. Enfin un chiffre (1 dans la reproduction ci-dessous) désigne le quartier. Le timbre à date est accompagnée de lignes droites ou d'une publicité.
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Timbre mécanique de Mulhouse
sur lettre à destination de Belfort
Affranchissement composé d'un 15c vert, type pasteur n°(171)
La ville emploie un timbre mécanique comprenant un timbre à date ressemblant beaucoup aux timbres à date allemand. Le bloc dateur est sur une ligne avec dans l'ordre :
la date |
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l'intervalle d'heure pendant lequel s'est déroulé l'opération de levée |
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la lettre S signifiant soir qui ne figure pas toujours et qui disparaît progressivement à partir de 1925 |
Le timbre à date est accompagné d'une publicité ou de lignes.
Timbre mécanique de Metz
sur carte postale à destination de Strasbourg
Affranchissement de 50c composé d'un 10c vert semeuse fond
plein (n°159)
et d'un 40c vermillon semeuse fond plein (n°194)
© Guy Maggay 1997-2019
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