1898
à
1899 |
Affaire Dreyfus
En 1894 un officier israélite, le capitaine Dreyfus est
condamné pour trahison à la déportation à vie. Par la suite le colonel
Picquart chef du bureau des renseignements au ministère de la Guerre est
convaincu que le vrai coupable est un autre officier, Esterhasy. Malgré cela,
toutes les tentatives faites pour rouvrir le procès échouent. En janvier 1898,
Zola publie dans les
journaux une lettre intitulée "J'accuse"
ou il dénonce l'erreur judiciaire, ce qui lui vaut une condamnation.
Après cela, l'affaire prend une tournure politique et divise la France en deux
clans les "dreyfusards" et les "antidreyfusards". A l'été
1898, le colonel Henry avoue avoir produit un faux pour démontrer la
culpabilité de Dreyfus. Mais ce n'est qu'en février 1899 et après le début
de troubles qui commencent de menacer le régime que Dreyfus est rejugé,
déclaré coupable avec "circonstances atténuantes" et gracié. En
1906 il est réhabilité et réintégré dans l'armée. |