En 1858, l'Italie est divisée en plusieurs états indépendants dont une partie sont occupés par les autrichiens. Un mouvement révolutionnaire est engagé depuis 1848 dans royaume de Piémont-Sardaigne pour réaliser l'unité de l'Italie. Toutefois sans aide extérieure, le Piémont n'a aucune chance contre la puissante Autriche.

Le 14 janvier 1858, Orsini, qui reproche à l'empereur d'avoir trahi la cause de l'unité italienne, tente de l'assassiner. Cet attentat "émeut" l'empereur qui engage des négociations avec Cavour. Le 21 juillet 1858, les deux hommes se rencontrent et élaborent un plan qui doit permettre de reconstituer l'unité de l'Italie. Le 26 janvier 1859, une alliance est signée. Au cours des mois suivants, le Piémont multiplie les provocations à l'égard de l'Autriche dans le but de déclencher une guerre. Le 19 avril 1859, l'Autriche engage les hostilités après un ultimatum de trois jours.

La France déclare la guerre à l'Autriche le 3 mai 1859. L'empereur Napoléon III, à la tête d'une armée de 120.000 hommes, débarque à Gênes. S'en suit une série de victoires (20/5 Montbello, 30/5 Palestro, 3/6 Turbigo, 4/6 Magenta, 24/6 Solferino) qui débouchent sur le traité de Villafranca signé le 9 juillet 1859. La France obtient la Lombardie qu'elle remet au Piémont mais l'Autriche conserve la  Vénétie.

On trouve des lettres oblitérées avec des timbres à date, des losanges de points et des cachets Sardes.